Les Inconnus : Les flics
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Voix off    :
Aujourd'hui, la police présente un nouveau visage.
Une équipe d'FR3 Ile de France a suivi vingt-quatre heures de la vie d'un commissariat de quartier.
Les policiers : des hommes comme les autres...
Robert      : Je m'appelle Robert Robichet, je suis gardien de la paix. Jean-Pierre : Je... je m'appelle Jean-Pierre Vidol, euh, je suis, euh, gardien de la paix. Marcel      : Je m'appelle Marcel Patulacci, brigadier chef... et agent de la paix avant tout. Voix off    : Mais qui sont ils, ces hommes ? Marcel      : Non, ce n'est pas qu'on, est euh, des sur-hommes.
Nous sommes à forciori, des hommes comme les autres.
Euh, à forciori, nous sommes donc, euh, des hommes avant tout.
Marcel      : Comment allez vous ? Voix off    : 8h13 : La journée commence très tôt. Jean-Pierre : Bonjour... Marcel      : Bonjour Robert...
Alors ça va ? Frisquet ce matin...
Jean-Pierre : Ouais, j'ai un peu foid... Marcel      : Faut soigner ça...
Robert      : Je vois surtout que le policier aujourd'hui, euh, doit être conscient de la tâche, euh, la responsabilité, et surtout de la tâche, euh, morale, qui, qui lui décombe...Jean-Pierre : ... qui lui incombe...Robert      : ... qui lui décombe... et surtout, qui lui incombe... Reporter    : Euh, vous êtes du même avis de vos subordonnés ? Marcel      : A forciori, euh, tout à fait ! Je crois que le policier aujourd'hui, doit être conscient de la responsabilité surtout de la tâche morale qui lui incombe...Robert      : ... qui lui décombe... Jean-Pierre : ... décombe...
Jean-Pierre : (au téléphone) Je suis désolé, hein, faut... Marcel      : Donnes, donnes, donnes ! Voix off    : 9h16 : 1er appel Marcel      : Oui ? Allo ? Bonjour madame. Oui ? Tentative de viol ???
D'accord. Trouvez tous les subterfuges adéquats. Nous arrivons immédiatement madame...

- Voilà, donc là, on nous a appelé pour un viol, nous y allons donc immédiatement.
Reporter    : Quelle adresse? Marcel      : Euh.... Jean-Pierre : Ben, attendez chef, je vais la rappeler... Marcel      : T'as le numéro ??? Voix off    : Au deuxième appel, l'équipe eu la présence d'esprit de noter l'adresse...
10h02
Marcel      : (salue l'interphone) Bonjour Monsieur, excusez nous de vous déranger, ici la police Mari        : Allô ? Marcel      : On nous appelle comme quoi il s'agirait à forciori en l'occurrence d'un viol envers votre femme. Mari        : ... Marcel      : Allo ??? Mari        : Salope, T'as appelé les flics ??? Femme       : Arrête... (cris) Marcel      : Excusez-nous, monsieur, ne vous fâchez pas, on a pas voulu vous vexer... Voix off    : 11h13 : Un voisin a ouvert la porte... Reporter    : C'est à quel étage ? Marcel      : C'est, euh, au 1er étage... Robert      : ??? Marcel      : Oui, j'ai appuyé... Robert      : Alors ? Marche pas ? Marcel      : J'sais pas... A tous les coups, il est en panne... Robert      : Ouais, y'a un problème... Marcel      : A tous les coups, il est en panne.... Voix off    : 11h33 : Nos hommes se décident à prendre l'escalier... Marcel      : Police ! Jean-Pierre : C'est la police, euh, madame Marcel      : S'il vous plait... Jean-Pierre : Ouais ! Mari        : Allez vous faire enculer !!! Voix off    : Une heures plus tard, mission accomplie.
La femme devra se justifier de son viol au commissariat...
A moins que le mari ne retire sa plainte.
Reporter    : Vous êtes fier de votre métier ? Jean-Pierre : Voui... Effectivement... A forciori, euh... On peut dire quoi, c'est... c'est disons... disons que c'est un métier où, où effectivement on a des possibilités..
Euh... disons... je pense que, euh... c'est... c'est un métier quoi, euh ... enfin, je...
Marcel      : Je crois que, a forciori, on est du même avis que Jean-Pierre... Je veux dire... Jean-Pierre : Ouais...
Marcel      : 5/5 Radio       : Il y a une petite vieille qui s'est fait attaquer rue du Moulin Marcel      : Ah ! Pff... Allez !
- Une petite vieille... Elle s'est fait attaquer...
Radio       : Ils sont au moins 3 ou 4... Marcel      : Pfff ! Trois ou quatre ?
- 3 ou 4... C'est dégueulasse !!!...
Ouais, on a entendu... Bon, là il est cinq heure, on rentre au commissariat, c'est la fin de journée...
Ah, c'est Paris... !
Robert      : Ouais, c'est sur ! Reporter    : Ça arrive souvent ce genre de choses ? Robert      : Ouais ouais Marcel      : Ouais Robert      : Plus souvent qu'à l'accoutumée Marcel      : Encore, là, on a eu de la chance, bon, c'était à 5h... Mais un quart d'heure avant on était obligés d'y aller... Reporter    : Au revoir, messieurs !
Reporter    : Mais, au fait : les bavures? Marcel      : Les pistolets que nous avons ont deux sécurités Jean-Pierre : Deux ! Marcel      : Bon déjà, bon alors, il y a la première et même quand il y a la première est enclenché il reste toujours la deuxième sécurité, alors vous voyez, euh, il y a aucune... Pan !!!
(cris)
Marcel      : Oh merde ! Le caméraman...
A forciori, il faudrait couper, là...
Robert + J-P: Oui, il faut couper...

(c) Les Inconnus, 2ème Télé des Inconnus (19 octobre 1990)

Didier Bourdon................ Marcel Patulacci, brigadier chef
Pascal Légitimus.............. Jean-Pierre Vidol, agent de la paix
Bernard Campan................ Robert Robichet, agent de la paix