Les Inconnus : Athlétisme
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(Jingle)

Jean-Paul : Et bien, bonsoir à tous. Euh, bonsoir à tous. Bienvenue, donc, à Antenne 2. Merci d'être fidèles à Antenne 2 et de suivre avec nous cette rencontre d'athlétisme, en direct, ici au stade Wirten Baden - ai-je besoin de le rappeler - pour les demi-finales de la coupe du critérium inter-européen des trophées régionaux.
Un grand moment en perspective, n'est-ce pas Hervé ?
Hervé     : Tout à fait, Jean-Paul. Tout à fait. Merci bien sûr à tous les téléspectateurs d'être restés fidèles à l'athlétisme et à Antenne 2. Je vous rappelle que TF1 diffuse en ce moment même le match très important comptant pour la Coupe du Monde de football, Marseille - Monaco. Jean-Paul : Tout à fait... Hervé     : Mais pas de panique, Antenne 2 diffusera ce même match en différé dans une semaine, le mardi à deux heures et demi du matin. Donc, aucun regret, soyons fidèles à l'athlétisme. Jean-Paul : Tout à fait Hervé ! Excuse-moi de t'interrompre... Car déjà se prépare a-ke-tuellement le 10 000 mètres pour lequel la France fonde beaucoup d'espoirs.
En effet, donc voilà, vous pouvez voir les images... les images de Jean-Jacques Edringer, notre réalisateur qui couvre cet évènement, que nous le saluons au passage tant pour son talent que pour son "compétenticité".
Hervé     : Voilà, maintenant nous voyons les images :
Là, c'est donc l'Américain Robert Johnson.
Là, c'est le Zaïrois John Gamako, - si je ne m'abuse -.
Là, c'est le Camadien, Canadien pardon, Cliff Jeames.
Voilà, ça c'est le Cubain Hortez.
Là, c'est le... euh, euh, eh...
Jean-Paul : ... Là c'est le Soviétique... Timothée Kirtchenko. Hervé     : Tout à fait, merci Jean-Paul. Jean-Paul : Bel athlète ! Hervé     : Et à ses côtés c'est l'Américain Simpsons qui reste le favori.
Et enfin, le Français. Le... Où est-il ? Le... Ah ! Le voilà ! Raoul Ménard, bien évidement...
Jean-Paul : Tout à fait. Raoul Ménard qui est donc le seul Français en lice pour ce 10 000 mètres puisque Manuel Roufier, le favori, s'est fait éliminer avec les honneurs. Hervé     : C'est dommage. Jean-Paul : Tout à fait. Mais Raoul est là. Et oui Raoul est là... Il fait partie des dix-huit "z'athlètes" à défendre nos couleurs. Hervé     : Ah, je vous interromps Jean-Paul. Vous venez de faire une erreur. Jean-Paul : Ah ??? Hervé     : Ce n'est pas "dix-huit z'athlètes"... Jean-Paul : Ah bon ? Hervé     : ... Eh non, puisqu'on dit "dix-sept t'athlètes". En effet un z'athlète a déclaré forfait. Jean-Paul : Au temps pour moi Hervé... Mais je vois le départ, là, il est imminent. Chacun prend ses marques. Voilà...
(Coup de starter)
Et c'est parti !!!! Un excellent départ sur la ligne française.
Hervé     : Oui, j'espère que nous allons assister à une course spectaculaire. En tout cas... n'anticipons pas... mais je pense que Raoul peut battre aujourd'hui son record du 10 000 mètres... qui est - je vous le rappelle - de 8500 mètres. En tout cas, c'est bien parti pour lui. Jean-Paul : Oui tout à fait, euh, Hervé. En tout cas nous lui souhaitons bonne chance. Hervé     : Oui. Bonne chance! Jean-Paul : Voilà ! Et maintenant d'hors et déjà nous allons nous tourner vers les autres disciplines... Hervé     : Tout à fait... Jean-Paul : ... en attendant, le saut en longueur notamment. Si Philippe nous entend. Allo ? Hervé     : Philippe ? Tu nous entends ? Jean-Paul : Philippe, notre spécialiste, euh... qui a suivi de très près l'entrainement de nos athlètes. Philippe ??? Philippe  : Oui, Jean-Paul? Oui Hervé. Je vous entends euh très très bien... Euh.. D'ailleurs, bonjour Jean-Paul. Jean-Paul : Oui enfin, plutôt, BONSOIR, Philippe. Philippe  : Exactement. Bonsoir à tous également. Je surveillais actuellement le saut en longueur. Hervé     : Voilà. Alors, je serais tenté bien évidemment de vous demander "Quelles nouvelles ?" Philippe  : Et bien les nouvelles sont bonnes puisque nous allons assister - je pense - à la classification de François Gerbier étant donné que les autres Français ont été éliminés ce matin... mais je précise avec les z'honneurs. Jean-Paul : Avec les z'honneurs, nous le précisons ! Philippe  : Tout à fait, tout à fait... Vous regardez actuellement François Gerbier, cet athlète tout à fait gracieux... comme vous pouvez le constater grâce aux caméras de notre ami Jean-Jacques Edringer. Jean-Paul : Tout à fait ! Jean-Jacques Edringer que nous re-saluons tant pour sa gentillesse que pour sa "capabilité". Philippe  : Absolument. Merci Jean-Paul... ! Il est en forme François.
Et c'est un avantage qu'il a, euh, sur ses confrères français, c'est qu'il travaille aux PTT et il peut s'entraîner après la cantine entre 13h30 et 14h.
Jean-Paul : Tout à fait... Hervé     : Tout à fait. Très bonne nouvelle et très bonne précision de notre camarade et néanmoins ami Philippe. Philippe  : Attention, je vous interrompons... C'est parti... c'est un départ.... Oh la la !!! Hervé     : Aïe aïe aïe ! Jean-Paul : Que se passe-t-il ? Hervé     : Serait-ce à nouveau sa "tendimite" ? Philippe  : Oh... Je ne sais pas... Jean-Paul : Ou plutôt un claquage "cuissal", comme ça peut arriver souvent. Hervé     : Oh la la la ! Philippe  : Écoutez ! Je ne sais pas si on peut tout divulguer... Mais je me suis laissé dire que du côté de François Gerbier... il y aurait plutôt un problème au niveau de la hernie... une sorte de hernie de l'entrecuisse. Jean-Paul : Tout à fait... Mais là nous entrons dans un domaine délicat je pense. Hervé     : Plus intime, dirais-je même.... Philippe  : C'est certain. Nous n'avons pas à divulguer. C'est un problème personnel. Cela ne nous... regarde pas. Jean-Paul : Tout à fait. Une hernie testiculaire... En tout cas cela ne nous regarde pas. Hervé     : Non, chacun bien évidemment Jean-Paul a le droit d'avoir les hernies où il le veut. Jean-Paul : Tout à fait... Hervé     : Cela ne nous regarde pas. Philippe  : Tout à fait... Hervé     : Ah ? Ah, attendez j'ai des nouvelles sur le 1000 mètres...
Ah la la ! Raoul Ménard qui tenait la tête va bientôt se faire dépasser.
Aïe aïe aïe ! Ça y est ! Le peloton est à ses talons, hélas. Ah la la !
Jean-Paul : Hervé ? Excuse-moi... Hervé     : Ah, excuse-moi, Jean-Paul mais là le peloton dépasse le pauvre Raoul Ménard, les Simpsons et autres compagnies. Jean-Paul : Hervé, excuse-moi... mais Raoul Ménard avait un tour de retard. Il entame donc son 2e tour de retard, je précise... Hervé     : Ah bon ?! D'accord ! Donc, rien de dramatique, c'est une bonne nouvelle. Philippe : Tout à fait... Jean-Paul : Tout à fait... Et en tout cas la course suit son cours et tous les espoirs restent permis pour Raoul. Hervé     : On me fait signe en régie qu'il va falloir bientôt rendre l'antenne. Alors donc, euh, récapitulons, récapitulons. Jean-Paul : Récapitulons, euh... Hervé     : Le 10 000 mètres, c'est donc... Jean-Paul : Simpsons. Toujours. Hervé     : L'américain, bien sûr. C'est le favori, sous la barre des 28 minutes. Jean-Paul : Tout à fait... Hervé     : Et là je viens de voir, là, en saut en hauteur, notre espoir français Joël Pichon qui lui vient de passer sous la barre des 1 mètres 10. Jean-Paul : Tout à fait. Voilà. Donc, on se retrouve tout à l'heure. À tout à l'heure, donc. Philippe  : Tout à fait ! .... (Jingle) Hervé     : Allo ? Jean-Paul : Oui ? La régie ? Hervé     : Est-ce que nous sommes à l'antenne ? Jean-Paul : Oui, je crois que la liaison a été faite. Hervé     : Tout à fait. Jean-Paul : On nous fait signe, effectivement... Hervé     : Le casque me fait dire que nous sommes à l'antenne...
Et bien, bonsoir ! Nous sommes de nouveau à l'antenne, bonsoir !
Nous sommes à nouveau à Wirten Baden pour donc ce critérium intereuropéen des trophées régionaux.
Philippe  : Je vous interromps. Nous avons les images de François Gerbier qui vient de s'élancer.
Il y a un problème, j'ai l'impression. Vraiment, il joue de malchance. Il joue de malchance François, ce sympathique sportif.
Mais il reste un essai à ce sportif pour se qualifier.
Jean-Paul : Je crois qu'il se fait vertement semoncer par le juge. Hervé     : Oui. Apparemment, ça se passe mal. Philippe  : Je dirais même plus, il se fait, euh... vilipender, hein. Hervé     : Eh oui. "Vilipender". Jean-Paul : Absolument, oui. Philippe  : Tout à fait. Jean-Paul : D'accord... Hervé     : Et nous voyons actu-ellement la championne est-allemande au lancer du poids. Jean-Paul : Excuse-moi de t'interrompre, euh, Hervé....
Bien qu’après les événements de Berlin et la ré-unification, je ne pense pas qu'on puisse dure "est-allemande", mais plus simplement "ouest-allemande", je précise.
Hervé     : Tout à fait. Au temps pour moi Jean-Paul... Comme vous pouvez le voir, c'est une athlète gracieuse et méritante.
Oui... D'autres images peut être ? Du 10 000 mètres peut-être ?
Philippe  : Voilà... Si si. Actuellement, oui. Jean-Paul : Voilà, voilà ! Pour Raoul, rien de nouveau, si ce n'est que... il en est à son 5ème tour de retard. Hervé     : Oui. 5ème jour... tour de retard.... Enfin, tous les espoirs lui sont permis. Jean-Paul : Tout à fait ! Hervé     : Mais là j'aperçois Jean-Claude Poupon, voilà les images. Très sympathique... Aux côtés de Jody Step et Charlie Ericks.
Eh oui ! Et là nous reconnaissons sa bonne humeur habituelle.
Jean-Paul : Eh oui ! Sa jovialité tant connue. Philippe  : Absolument ! Hervé     : Une course prometteuse. Si toutefois Jean-Claude est dans sa forme optimum. Philippe  : Euh, nous l'espérons. Car il est certain qu'après le divorce d'avec sa femme, - si je puis me permettre -, il peut avoir quelques problèmes.
Mais cela ne nous regarde pas...
Jean-Paul : Tout à fait ! Force est de constater que Jean-Claude a peut-être été infidèle avec sa femme, m'enfin, en tout cas, cela ne nous regarde pas. Hervé     : Pour le moment il s'échauffe, il a l'air d'être en pleine forme. Voilà... Et ne laisse pas transparaître ses problèmes sexuels d'avec sa femme.
Mais enfin... cela ne nous regarde pas.
Jean-Paul : Tout à fait, Hervé. Philippe  : D'autant qu'on ne pouvait soupçonner devant un... si bel athlète quelques problèmes sexuels... car je me suis laissé entendre dire qu'au lit, il ne satisfaisait pas sa femme. Mais là, bon, on entre dans un domaine, Hervé, Jean-Paul, qui ne nous regarde pas. Jean-Paul : En tout cas la vie privée d'un athlète ça se respecte. Hervé     : Tout à fait ! Jean-Paul : Même si Jean-Claude a tout essayé en matière d'aphrodisiaques et autres prothèses. Mais en tout cas, je le précise : cela ne nous regarde pas... Hervé     : Cela ne nous regarde pas... et ce n'est certainement pas à nous de divulguer les ragots comme quoi il serait homosexuel. Jean-Paul : Tout à fait. Hervé     : Cela ne nous regarde pas. Philippe  : Ce n'est pas du sport et ce n'est pas à nous journalistes sportifs de divulguer qu'il fréquente la boîte gay le Fucking Blue Boy. Jean-Paul : Tout à fait.... Philippe  : Cela ne nous regarde pas. Jean-Paul : Du moment qu'il prend ses précautions... Philippe  : Je pense que la course va commencer. Jean-Paul : Voilà, oui. Philippe  : C'est parti ! Oh là là ! Il mène, Il mène ! Hervé     : Oh, c'est bien parti pour Jean-Claude ! Oh là là, c'est super ! Philippe  : Fantastique ! Quel Exploit ! C'est lui ! C'est lui ! Hervé     : Oh, que c'est beau ! Jean-Paul : Bel exploit de sa part. Hervé     : Je demande tout de suite à Jean-Jacques Edringer de nous refiler... Pardon, c'est vulgaire. Philippe  : C'est péjoratif. Hervé     : Absolument. Jean-Paul : ... redonner les images Hervé     : Oui, redonner les images... Jean-Paul : Tout à fait. Philippe  : Oui, repasser les images au ralenti. Hervé     : Oh, que c'est beau ! Philippe  : On voit la supériorité de Jean-Claude. Jean-Paul : Le cocorico a frappé, nous en sommes fier. Hervé     : Le panache à la française... Philippe  : Ça c'est formidable... Et regardez comme il est content ! Hervé     : Il "éructe" de joie, Jean-Claude. Philippe  : Il exulte, euh, ça suffira. Il exulte de joie, Et bien c'est formidable. - Hervé     : Il faut qu'on rende l'antenne. Philippe  : Oui oui... Nous sommes dans les temps.
Et bien nous allons nous séparer tous les 3... et sur de bonnes images, puisqu'il s'agit d'une victoire à la française...
Excusez-nous d'avoir quelque peu vilipendé sur des sujets qui ne nous regardent pas...
Jean-Paul : Tout à fait. Ce sont des sujets - en effet - qui ne nous regardent pas. Hervé     : Voilà. De toutes façons, c'est pas grave, puisque les téléspectateurs... ne nous regardent pas.

(c) Les Inconnus.
Pascal Légitimus........ Jean-Paul
Didier Bourdon.......... Hervé
Bernard Campan.......... Philippe