Guy Bedos - Sophie Daumier : La drague
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S.D.: Qu'est-ce qui est collant ce type... J'dis rien parce que je n'veux pas faire de scandale, mais alors, quel pot de colle !
Y s'fait des idées ou quoi ? J'ai accepté de faire cette série de slows avec lui pour pas faire tapisserie d'vant les copines...
Mais alors, j'en vois plus l'bout !
G.B : Mine de rien j'suis entrain d'emballer moi ! J'emballe, j'emballe sec !
Allez ! Vas-y Jeannot ! Attaque ! Attaque ! Ça marche ! Ça marche ! Accroche-toi Jeannot ! La nuit est à nous...
S..D. : Ça n'en finit pas ! Qu'est-ce que je regrette d'voir dit oui à c'type ! En plus y s'est aspergé d'eau de toilette !
Mon Dieu ! J'sais pas ce que c'est cette eau de toilette, mais alors... drôlement incommodant !
G.B : Elle est pas mal ma cavalière... Elle est pas terrible, terrible, mais elle est pas mal... Pour une fois j'ai pas hérité de la plus moche.
Y a pas longtemps, j'me suis coltiné une géante toute la soirée.
Au moins, celle-là, elle est à ma taille. Elle est pas terrible, mais elle est à ma taille...
S..D. : Pas du tout mon genre ce garçon. Moi, j'aime les grands blonds, alors j'suis servie. Comme métèque, on ne fait pas mieux.
J'suis sûre qui doit être Libanais, ou quelque chose... Quelle horreur ! Et puis, alors, il me donne chaud à me coller comme ça.
Et vas-y que j'te colle, et vas-y que j'te colle...
G.B : Dommage qu'elle ait les mains moites. Ça m'gène pas des masses, mais elle a les mains moites. C'est parce que je dois lui faire de l'effet.
C'est l'excitation, ça ! J'vais lui mordiller le lobe de l'oreille. Si elle m'fout pas une baffe, c'est qu'j'ai ma chance.
Ouais ! C'est pas dans la poche... ! Faut s'accrocher. Accroche-toi Jeannot !
S..D. : Y m'a mordu l'oreille ! Y m'a fait mal, ce con ! Il est con ce type !
Ah ! et puis, alors, qu'est-ce qui cocotte ! Cette eau de toilette... nauséabonde.
Si y avait pas les copines qui m'regardent, comment que j'te planterais là. Mais ça, Arlette et Josie, j'vais pas leur faire ce plaisir.
Elles en sont vertes de m'voir danser, malades de rage. Alors, ça, maintenant, tant pis, j'vais au bout... Mais alors, on peut dire qu'ça me coûte.
G.B : Elle en peut plus, j'la rends dingue la poulette. Et encore j'n'ai pas sorti le grand jeu. Attend un peu, que j'me déchaîne.
Allez vas-y, vas-y Jeannot ! Emmène-la au ciel !
S..D. : J'ai envie de vomir... C'est la dernière fois que j'viens danser. Tant pis si j'coiffe Sainte-Catherine, mais alors !
Des excités comme ça, merci bien !
G.B : J'vais lui griffer l'dos avec mon pouce. Il parait qu'elles adorent ça, ces chiennes ! J'l'ai lu dans une revue spécialisée.
On va voir c'que ça donne. J'vais partir du bas du dos, et remonter jusqu'à la nuque...
S..D. : Aie ! Mais il est givré ce mec ! Il vient d'me labourer la peau du dos avec son ongle. Tu parles d'un plaisir !
Moi qui ai un mal fou à cicatriser. C'est bien ma veine ! Il a fallu que j'tombe sur un sadique. C'est tout moi, ça !
Vivement qu'ça finisse ce slow, parce que j'suis au bord de l'esclandre...
G.B : Bien joué Jeannot ! Elle est à point là, elle est à point... Y a plus qu'à porter l'estocade...
Allez, vas-y Jeannot ! Vas-y mon fils, il faut conclure maintenant...
S..D. : Berk ! berk berk berk berk berk ! G.B : Et voila l'travail ! C'est pas si compliqué les gonzesses. Il faut savoir s'imposer, c'est tout...